11.5.06

Autoportrait (pastel à l'huile ciré)56 x 70


je me promène sur un chemin solitaire, je profite de l'air, du soleil, des oiseaux, et du plaisir que me donnent mes pieds, en me portant là ou ils veulent.
Au bord du chemin je trouve un esclave endormi, je m'approche et découvre qu'il rêve : l'esclave rêve qu'il est libre.
L'expression de son visage reflète la paix et la sérénité.
Je me demande...
Dois-je le réveiller pour lui dire qu'il rêve et qu'il sache qu'il est toujours esclave?
Ou dois-je le laisser dormir, aussi longtemps qu'il peut, afin qu'il puisse jouir ne serait-ce qu'en rêve, de sa réalité imaginaire.

Quelle est la bonne réponse?

Il n'y a pas de bonne réponse, c'est à chacun de trouver sa propre réponse, et il ne peut là chercher nulle part à l'extérieur de lui même.
Si l'esclave c'est moi, n'hésite pas : Réveille moi!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour ce moment très agréable.Je vois que la talent est également partagé dans votre famille.Peut_etre à bientot.Alexandre,le voisin d' ethel